Mon fils a fait quatre ans d'arabe à Princeton, et pour ses deux dernières années, il a eu un professeur merveilleux. Cet homme est un grand critique, fin et intelligent. Mais mon fils essayait de lui parler en arabe, à propos d'al-Maarri ou d'al-Mutanabbi ; mais il répondait en anglais. Pour lui, l'arabe était comme le latin ou le sanskrit ; une langue morte, une langue du passé.---Edward Said en Hassan Arfaoui, "Entretien avec Edward Said", Actualités, Institut du Monde Arabe, París, 25.09.2005.
2 comentarios :
J'aurais un plaisir malin à savoir de qui il s'agissait, ce princetonien.
Il n'y a qu'à lui demander. On dit (je ne sais pas si c'est vrai) que lui-même n'a appris l'arabe que tardivement.
Publicar un comentario
No se permiten comentarios anónimos. El autor del blog se reserva el derecho a rechazar cualquier comentario que considere inadecuado, aunque no por ello se hace responsable de las opiniones vertidas por terceros en los admitidos y publicados.
Si lo desea, también puede dejar su comentario en la página del blog en Facebook.